Vente d'artisanat

Le comité de jumelage propose de découvrir l'artisanat Burkinabè au travers de ventes au profit d'actions réalisées à Kampti. Ces ventes ont lieu au cours des manifestations auxquelles le comité participe.


Le Batik

Cette technique se fait sur une toile de coton blanc. On y dessine tout d’abord une esquisse puis on recouvre le trait avec de la cire posé grâce à un TJANTING. On recouvre de cire les parties du dessin que l’on veut laisser blanches. Le tissu est ensuite plongé dans un premier bain de teinture. Après séchage on recouvre de nouveau des parties du dessin que l’on souhaite garder avec la couleur de ce 1er trempage et on plonge de nouveau la toile dans un autre bain de teinture et ainsi de suite. A la fin on fait bouillir la toile pour retirer la cire et fixer la couleur, pour obtenir un tableau.

La Poterie

Les poteries sont fabriquées avec de l’argile prélevée sur place. La potière (car il ne s’agit que de femmes) fabrique la pièce par une succession de colombins collé les uns au-dessus des autres. Les objets sont décorés de motifs incrustés puis poli à l’aide d’un caillou. Après séchage les poteries sont posées en cercle à même le sol et recouvertes d’écorces, on y met le feu, une fois qu’il ne reste que des braises, elles sont extraites incandescentes, et badigeonnées avec une macération d’écorce d’un arbre qui s’appelle le DAKIR pour les rendre imperméables et brillantes.

La Vannerie

Les paniers sont tissés avec des tiges de mil. Les vanneries de Gaoua ont souvent une base carrée et une encolure ronde. Il faut parfois plusieurs jours de tissage pour un seul panier

SAVONNERIE : le savon est fabriqué à base de beurre de karité, d’huile de coco, d’eau et de soude caustique. On chauffe tout d’abord le beurre et l’huile pour les mélanger, puis dans un autre récipient on mélange en chauffant aussi la soude et l’eau puis on laisse refroidir. On incorpore la soude et l’eau à l’huile et au beurre. On mélange jusqu’à l’obtention d’une mixture homogène et crémeuse qu’on étale dans un récipient. Quand le savon est froid et durci on coupe des cubes à l’aide d’un fil.


Les Savons

Dans le cadre des activités génératrices de revenus des femmes, la fabrication de savon à base de beurre de Karité à été lancée par plusieurs groupements de femmes. Les savons ainsi fabriqués sont alors vendus sur les marchés de Kampti et de Gaoua.

Les Calebasses

La Calebasse est une plante herbacée appartenant à la famille des Cucurbitacées. La calebasse africaine, non comestible, est cultivée car une fois séché son fruit devient un outil qui se décline en une multitude de fonctionnalités. Naturellement imperméable les coques de ces courges sont légères. Les différentes variétés de calebasses, permettent de fabriquer des louches, des bols ou des saladiers. Elles sont essentielles en musique, car elles offrent une très bonne caisse de résonance et servent pour la fabrication d'instruments tels que le balafon, les maracas, la kora, piano à pouces… Pour l’utiliser, la calebasse est coupée puis vidée pour ne garder que sa coque qui est très dure.

Le Tissage

Le pagne tissé de façon traditionnel est appelé Faso Dan Fani.  Aujourd’hui au Burkina Faso c’est une activité génératrice de revenus particulièrement pour les femmes. Le tissage consiste en un assemblage de nombreux fils de coton tendus parallèlement sur un cadre en bois. Le nombre de fils détermine la largeur du pagne. A l’aide d’une navette en bois un autre fils passe en quinconce et à la perpendiculaire en aller/retour des autres fils. C’est le même mode de fabrication que l’on trouve ici.


Les Bronzes

On commence par fabriquer un prototype avec de la cire. On recouvre cette dernière d’un mélange d’argile, de paille et de crottin. Le moule doit sécher plusieurs jours, puis il est chauffé ? et la cire se vide pour être remplacée par du « bronze » qui est un alliage constitué de plusieurs métaux récupérés sur des pièces automobile ou de plomberie. Enfin on casse le moule et on découvre la pièce qui nécessite encore un gros travail de polissage. Chaque pièce est donc unique.

Les Cuirs

La technique du cuir gainé et repoussé s’utilise sur des objets déjà existants, ou fabriqué par l’artisan lui-même. Avec un morceau de cuir préalablement tanné, assoupli, puis teinté, l’artisan fait épouser le cuir à l’aide d’outil arrondis en bois qui vont l’aider à appliquer à l’aide de colle, lisser, et affiner les contours et recoins de l’objet. Les jointures sont extrêmement précises et presque invisibles.